Né à Denver Colorado, le caporal Cullighan a longtemps été solitaire.
Enfant, les autres gamins l’aiment bien mais ils supportent mal la présence constante de sa mère à ses cotés y compris durant les parties de cache-cache.
Au lycée, on le trouve sympa, mais il doit s’éclipser rapidement pour cacher à ses camarades que sa mère l’attend à chaque intercours avec son écharpe et des muffins.
A la fac, il vit son heure de gloire : les filles de l’amphi le couvrent d’un œil de braise. Jusqu’à ce qu’elles apprennent que Madame Cullighan a installé un lit pliant la chambre de Cité U de son petit pour pouvoir lui préparer son cartable chaque matin.
Alors quand éclate la guerre, Cullinghan n’hésite pas une seconde : il allonge sa mère d’un direct à la rate et se précipite dans le 1er bureau de recrutement siglé US Army. Depuis, il figure dans les archives militaires US comme le seul cas de GI monté au front sourire au lèvre en sifflotant La Macarena.
Quand à sa mère, elle s’est inscrite dans la Garde Nationale et elle ronge son frein en attendant la mobilisation de la classe 1923.
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