Vous culpabilisez à l’idée que des gars en bavent loin de chez eux pendant que vous glandez devant la télé ?
Qu’ils se battent pour défendre la démocratie pendant que vous vous goinfrez de chips ?
Qu’ils pataugent dans la jungle hostile pendant que vous vous esclaffez devant les excellentes émissions humoristiques du service public ?
Bref, vous souhaitez vous impliquer et soutenir nos boys ?
Rien de plus simple ! (à part peut-être le premier single de Patrick Fiori). Il suffit d’une imprimante, d’un pare-brise et d’un peu d’astuce.
Confectionnez un autocollant « Support our escouade » composé d’un logo bande dehouf et d’un slogan rageur.
Exemple de slogan rageur : Fucking hell, bloody asshole of frozen lemon faces !
Exemple de slogan PAS rageur : Bébé à bord, conducteur à l'avant et casse-croute dans la boite à gant.
Il ne vous restera plus qu’à le coller sur votre pare-brise et à toiser du haut de votre 4X4 cette bande de fiotes de piétons pacifistes.
N’hésitez pas à nous faire parvenir vos slogans rageurs. La productrice envisage de peindre les meilleurs sur sa voiture et Jean-Lou de Tapia a promis de tous se les faire tatouer dans le dos, bien qu’il ait démenti au réveil.
Et si vous manquez d’inspiration, vous pouvez toujours aller en puiser dans la version allemande de Mama Korsica et dans tout le site officiel de l'autre Patriiick.
Si tous les soldats étaient comme Flaherty, les légions de César erreraient encore dans les faubourgs de Rome et Attila le Hun serait un nom de DJ.
La seule personne qui est réellement mise en danger par les activités guerrières de Flaherty, c’est Flaherty lui-même. Avec sa tête de dommage collatéral, le Petit Blanc de la troupe, risque au mieux de tuer rire les lignes adverses.
A part ça c’est un gros consommateur de mines, et par conséquent de Rangers neuves et de greffes de tibia péroné.
Le sergent Clint est du métal dont on fait les scouts et les héros morts.
Son arrière-grand-père est mort d’une flèche sioux.
Son grand-père est mort d’un obus allemand.
Son père est mort d’une balle japonaise.
Sa mère est morte de la grippe espagnole.
Dans la vie, le sergent Clint aime tout ce qui est américain. Le drapeau américain, l’hymne américain, le football américain et le quart d’heure américain durant lequel il a séduit Dolly, une très gentille fille de l’Ohio restée au pays. Là-bas elle se morfond un peu. Alors, tous les matins, elle attend avec impatience le facteur malgré les coups de fil répétés de son mari.
Mais il y a UN truc qui plait plus que l’Amérique au sergent Clint, c’est le Vietnam. Passer ses journées en treillis dans la jungle avec ses hommes à traquer les ennemis de l’Amérique, il ne connaît rien de meilleur. A à part peut-être se taper un Big Mac et un coca en short en écoutant Elvis à Disneyland.
Et c’est pour ça qu’il a rempilé comme tous les héros morts qui en ont dans les chaussettes.
Le jeu du mois : Chat-bite.
Le principe consiste, lors d'une patrouille de reconnaissance dans la forêt hostile, à attirer un collégue éreinté par 34 kg de matos et 2 ans d'abstinence sexuelle et lui montrer un point lointain à l'horizon (par exemple un vietminh qui court en foulant l'herbe menue).
Tapi dans l'ombre, épiant les moindres faits et gestes de l'ennemi héréditaire, votre compagnon d'armes ne verra pas venir la pression que vous exercerez avec vos doigts sur sa bite par surprise.
Pour que le point soit marqué, il faut dire "chat-bite" trés fort, mais pas trop, car des fois les vietminhs sont en patrouille, et ils sont énervés vu qu'ils aimeraient mieux tresser des chapeaux coniques à l'ombre des conifères plutôt que de faire une putain de guerre de merde qui les oblige à marcher dans la forêt depuis 25 ans.
NB : La convention de Genêve, saisi par un soldat mauvais perdant, ne dit rien sur ce jeu, et c'est bien normal.