Le monde des officiers Preston et Gibb se réduit principalement à l'intérieur de leur véhicule de patrouille. "Descendre le moins possible de voiture et de civils !" s'amusent-il a répéter en guise de maxime, tout en pouffant.
Ils patrouillent donc au volant de leur véhicule, en écoutant des radios amériacines qui passent du hard FM ou de la country et en manageant des trucs dans des boites en carton. Ils sont souvent obligé de travailler pour Callahaine, et ça c'est un peu le revers de la médaille.
Le Lieutenant Callahaine se voit assez bien en justicier solitaire errant dans la jungle urbaine corrompue.
Il est d'ailleurs assez bien introduit dans le milieu des paris clandos et des salles de jeux, où il perd en général tout le pognon qu'il n'a pas encore saisi sur un délinquant. Le problème c'est qu'il n'est pas très bien introduit dans les hautes sphères de la police, qui n'arrivent pas vraiment à lui trouver coéquipier et utilité.
La Lieutenant Callahaine a été surnommé "terreur des victimes" par la presse de LA, notamment en raison de ses capacités de négociateurs très discutables. "Il déjà du mal à négocier un virage" dit-on de lui dans les couloirs, quand il n'est pas là, car il est très susceptible.
Il est aussi dur et sans pitié avec la racaille qu'avec leurs victimes. "Les dégâts collatéraux sont inévitables ! Quand on se bat contre le crime, il faut savoir ce qu'on veut!" a t'il coutume de dire à l'issue de ses interventions.
Les bootleggers n'ont plus de limite. Aujourd'hui on a encore retrouvé 3 mamies de West End une camomille frelattée à la main, refroidies trois jours plus tôt en plein Derrick.
Dans tous les cas, ce sont les chats affamés qui ont donnés l'alerte en précipitant les boites de Ron Ron par les balcons pour les ouvrir.
Du coup, j'ai sur les bras une triple enquête pour bris de parebrise et je dois filer les félins à travers de toutes les gouttières fétides du vieux West End...